samedi 11 avril 2009

Compte de notes - 11 Avril




50 ans et pas une ride

On souligne cette année le 50e anniversaire de la parution de l'album «Time Out» de Dave Brubeck. Premier album de jazz instrumental a atteindre le million d'exemplaire vendus, «Time Out» fut pour plusieurs générations, la porte d'entrée dans le merveilleux monde du jazz. Avec «Kind of Blue» de Miles Davis, «Time Out» est sans doute l'album de jazz qui est le plus succeptible de se retrouver dans votre collection de disque, même si vous n'êtes pas un amateur de jazz. Je compare souvent cet album avec «Dark Side of the Moon» du groupe rock Pink Floyd : un classique du rock que tous le monde - ou presque - possède dans sa bibliothèque, sans pour autant être un fan du genre. Même chose avec la version de 1955 des «Variations Glodberg» de J.S. Bach par Glenn Gould. Mais je m'égare...
On retrouve sur l'album «Time Out» 7 pièces musicales dont la plus célèbre est sans doute «Take Five». L'album a une duré d'une peu moins de 40 minutes, ce qui correspond au standard du temps.

«Time Out» est sans aucun doute un des dix disques que j'apporterais avec moi sur une ile déserte. Avec «Dark Side of the Moon» et les «Variations Goldberg» ;-)

Aujourd'hui agé de 88 ans, Brubeck, qui a du renoncer récemment à donner un concert en Californie en raison d'une infection virale, doit donner un concert au festival de jazz de Toronto le 1er juillet prochain.


The Dave Brubeck Quartet
«Time Out»
Columbia Jazz Masterpieces



Compte de mots - 11 Avril




L'espace du futur

Toujours curieux de savoir comment l'homme envisageait les voyages dans l'espace avant juillet 1969[1] j'ai acquis il y a quelques temps déjà «l'étoile du néant» de Pierre Barbet, publié en 1967. L'histoire est fort simple : un même peuple colonisateur divisé en deux «races» dans une galaxie lointaine, une pacifique et l'autre violente, finissent par se rencontrer : c'est le choc de deux civilisations aux origines communes. Contrairement a beaucoup d'ouvrages de la même époque, «son œuvre fait preuve d'une parfaite maîtrise scientifique, mais aussi d'un grand optimisme qui tranche avec le pessimisme régnant dans le genre»[2]. Le récit ne sombre pas dans un délire technologique et les solutions aux nombreux problèmes que rencontres les héros de ce récit sont résolut par des êtres humains ; pas par robots ou des machines.

Sans être un grand roman, ce livre mérite d'être lu. J'imagine - j'ai le droit de rêver - qu'un éditeur pourrait reprendre les textes majeurs de cette collection pour en faire une anthologie...

Un mot sur l'auteur : écrivain français, docteur en pharmacie, Pierre Barbet, de son vrai nom Claude Avice, est né le 16 mai 1925 et est décédé le 20 juillet 1995.


«L'étoile du néant»
Pierre Barbet
Fleuve noir, collection Anticipation
Paris, 1967. 188 pages
CCR : 131.sf/BAR

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[1] pour les plus jeunes, c'est le 21 juillet 1969 que l'homme posait pour la première fois le pied sur la lune.
[2] Wikipédia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Barbet



vendredi 10 avril 2009

Compte de mots - 10 Avril




Un gros zéro.

Je ne parle pas ici de la performace de Windows vista mais d'un roman de Kate Atkinson : «Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux». C'est tellement mauvais que j'ai abandoné la lecture page 203. Dès le début j'ai senti que ces histoires multiples ne menerait à rien, que la violence, présente dans toutes les pages, était gratuite, sans parler des personnages sans envergure, une histoire globale qui ne va nulle part, bref, un très très mauvais livre.

De cette romancière, j'avais pourtant bien aimé «Dans les coulisses du musée».

«Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux» a rejoint le fond de mon bac de recyclage ; il ne mérite pas mieux !

«Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux».
Kate Atkinson
Le livre de poche



mercredi 8 avril 2009

Électronique - 08 Avril


Bye bye HP-3 !


Source de l'image


HP-3 ? Non, il ne s'agit pas d'un ordinateur ; depuis 1979, j'utilise la même paire d'écouteurs : des Yamaha HP-3. (à droite sur la photo). Imaginez un peu : 30 ans avec les même écouteurs ! Trente ans de bonheur je dois l'avouer car ce modèle jouait carrément dans les pattes de la haute-fidélité dans le temps. Malheureusement, depuis deux ou trois mois, impossible d'écouter de la musique avec les écouteurs sans grincer des dents ; basses complètement écrasées, haute fréquences distorsionnées. Seuls les fréquences «mid-range» tenaient encore la route. Et encore. Je dois donc me résoudre à jeter mes écouteurs. Et de recycler sa boîte de carton (hé oui, j'ai encore la boîte originale avec moi). C'est donc une page d'histoire que je tourne. Je sais pas encore par quoi je vais remplacer mes Yamaha ; Grado ? Sennheiser ? Je vais passer le prochain mois dans des boutiques spécialisées.


Compte de notes - 08 Avril





Bet.e, 2.0*

Le Bet.e nouveau est arrivé sur le marché il y a quelques semaines. Qui ? Si j'écris Bet.e & Stef vous savez sans doute de qui il s'agit. Après deux excellents albums et une tournée internationale qui devait les conduire aussi loin qu'au Japon, le duo s'est séparé en 2003. Bet.e nous arrive maintenant (enfin diront certains) avec son premier opus solo, «B. Coming», avec le solide David Lepage aux percussions et arrangements. Nulle doute, si vous avez aimé «Day by day» (2002) et «Jazz / Bossa Nova» (1997), vous aimerez «B. Coming» : même voix suave et envoûtante, de belles musiques jazz, bossa nova et soul, épousant même la musique «world» au passage ; merveilleuse influence de Carlos Palaceres sans doute (pour le potineur en vous, Bet.e. et Carlos ne sont plus en couple). L'album fait moins de 50 minutes : ça semble la nouvelle norme dans l'industrie de la musique - et je le déplore encore une fois.

Pas du tout habitué d'entendre Bet.e chanter dans la langue de Molière, j'ai un peu plus de difficulté avec ses chansons en français (quoi que «À mon réveil» est un véritable petit bijou). Bref, il ne faut pas hésiter une seule seconde pour acquérir cet excellent album. C'est l'antidote parfait pour cette semaine qui a plus des allures de novembre que de printemps. Et depuis que ce disque est arrivé de chez Amazon, il tourne en boucle dans mon iTunes et mon lecteur MP3.

Drôle : Le vendeurs de «babioles» (et accessoirement de livres) Réno-Bré - vend l'album 2 $ plus cher qu'Amazon... Archambault de son coté vend l'album 1$ plus cher qu'Amazon (mais les deux albums de Bet.e & Stef sont 5$ plus cher que chez Amazon !!!).

Bet.e
«B. Coming»
Jazz, Bossa nova
Étiquette Universal
Sortie : février 2009

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* 2.0 = référence pour geek uniquement ;-)


Informatique - 08 Avril



Source de la photo : http://pointblank2006.blogspot.com/2008/04/google-cloud-computing.html

Le «cloud computing» ; mode ou mouvement de fond ?

Depuis quelques temps déjà, j'expérimente avec beaucoup de bonheur le «cloud computing». Ze watt ? L'informatique dématérialisé - vous voilà plus avancé, non ;-) (Wikipédia parle carrément «d'informatique en nuages» !). Avec l'informatique dématérialisé, les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais - métaphoriquement parlant - dans un nuage (Cloud) via des serveurs distants. Plus simplement, c'est comme si quelques uns de vos logiciels et les documents produits par les mêmes logiciels ne se trouvaient plus dans votre disque dur, mais hébergé dans un serveur distant. C'est comme si pour utiliser le logiciel de traitement de texte MsWord (par exemple), vous deviez vous brancher à Internet pour accéder à un site qui reproduirait l'interface de MsWord et qu'en plus, la sauvegarde du document se fasse sur le site même et non plus dans votre disque dur. Science-fiction que ceci ? Oh ! que non : Google (ainsi que quelques autres) offre déjà se service gratuit : Google Docs. Pour y accéder, il vous suffit d'avoir une adresse de courriel GMail, le service de courriel gratuit de Google. Google Docs c'est pas seulement un service de traitement de texte façon MsWord: c'est aussi un tableur (comme MsExcel), un logiciel d'acétate électronique (comme MsPowerPoint), un logiciel de création de formulaire, un agenda (via GMail). Bref, une suite de logiciels sur-vitaminés fort intéressante et facile à utiliser. Il est même possible de travailler à plusieurs sur un même document ou d'uploader un document de votre ordinateur vers Google Docs. Vous pouvez aussi aussi sauvegarder un document dans votre ordinateur en utilisant la fonction copier/coller, tout simplement.

Avantages ?
Fini de dépenser de gros $$$ pour une nouvelle suite MsOffice de Microsoft à tous les deux ans ou à chaque fois que vous changez d'ordinateur [1]
Accès à vos données d'un peu partout - à condition d'y trouver a) un ordinateur b) une connexion à Internet
Inutile de traîner ses documents dans un clef USB (au risque de perdre la clef en question)
Une seule version du document accessible de partout plutôt que plusieurs versions dans différents ordinateurs

Inconvénients ?
Le service gratuit de Google - et de quelques autres aussi - pourrait devenir payant dans le futur.
Vous n'êtes pas «propriétaire« de vos documents puisqu'ils ne sont pas «dans» votre ordinateur.
La méfiance envers les Google de ce monde est aussi un inconvénient pour certains parano ;-)
En cas de panne de votre fournisseur Internet (ou d'un serveur «dans les nuages») vous n'avez pas accès à vos documents

Le «cloud computing», avant de viser le marché des particuliers visait surtout les entreprises en leur permettant d'entreposer leurs données ailleurs que dans l'entreprise. L'avantage pour l'entreprise ? Pas d'investissement majeur à faire dans l'acquisitions d'équipements lourds (serveurs), de maintenance et de mises à jour pour héberger les courriels ou les fichiers des utilisateurs. De cette façon, les données et les applications sont hébergées dans de grands entrepôts de données par une société externe et sont accessibles via une simple connexion Internet et un fureteur. Et c'est pas un hasard si les grandes compagnies telles IBM, HP et Cisco offrent les services de «cloud computing» : «Selon une étude du cabinet de conseil en technologie Gartner menée auprès de 2,600 entreprises en Europe et en Amérique du Nord, une majorité d'entre elles se mettent au «cloud computing» en commençant par «la virtualisation des serveurs»». [2]

Dans la course de l'informatique dématérialisé pour les particulier, Google n'est plus seul dans la course : Microsoft s'intéresse aussi beaucoup à l'informatique dématérialisé (même si fidèle à son habitude, elle est à la traîne) : il n'est pas loin le jour où nous pourrons «louer« les services de Microsoft pour utiliser la suite MsOffice dans les «nuages». Mais pour l'instant, Google est un sérieux concurrent pour Microsoft dans le «cloud computing» comme ils disent.

Est-il possible d'avoir entièrement confiance à l'informatique dématérialisé ? La réponse n'est pas simple autant pour l'entreprise que pour le particulier. Personnellement, je ne m'amuserais pas à écrire mon CV via Google Docs, pas plus que j'y écrirais l'histoire de ma vie avec des détails croustillants ;-) En même temps, il faut cesser de se faire croire que nous ne laissons pas de trace sur Internet : le seul fait de se brancher à Internet via votre fureteur préféré vous identifie déjà d'une certaine façon via votre adresse IP. L'anonymat sur Internet, ça n'existe pas - même si vous vous cachez derrière un pseudonyme.

J'ai longtemps utilisé un simple logiciel de traitement de texte (genre NotePad, ou Edit Pad sous PC ou TextEdit ou Smultron sous Mac) pour écrire mes textes (billets pour le blogue, courriels à mes amis, idées, listes, etc.). Mais depuis que j'utilise Google Docs, mon utilisation d'un logiciel de traitement de texte est à peu près nul. J'ai comme l'impression que nous n'avons pas fini d'entendre parler de l'informatique dématérialisé.




- Ce billet fut entièrement écrit via un logiciel hébergé ailleurs que sur mon ordinateur et dont le fichier est aussi enregistré ailleurs que dans mon ordinateur : Google Docs. -

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[1] même si vous me dites qu'il existe des solutions «gratuites», je suis certain que vous n'utilisez pas NeoOffice ou OpenOffice mais bien MsOffice de Microsoft Je suis même certain que vous n'utilisez jamais le NotePad sous Windows (pourtant gratuit). En fait, il n'y a que les utilisateurs de Linux qui n'ont pas le choix d'utiliser «autre chose» que MsOffice et je gage que vous n'êtes pas sous Linux - sauf pour mon ami P., fidèle lecteur de ce blogue.

[2] http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/materiel-informatique/200904/07/01-844469-le-cloud-computing-bouleverse-linformatique-des-entreprises.php