samedi 16 janvier 2010

Mise à jour - 16 Janvier


À la recherche de... Mise à jour




Je ne pouvais pas demeurer sur un échec. Je trouvais inconcevable de ne pas en savoir plus sur le «fameux» enregistrement «stéréo» des variations Goldberg de 1955 de Glenn Gould (voir mon billet ici) avec tout ce j’avais sous la main comme information (le disque lui-même, les livres, Internet). J’ai donc poursuivie mes recherches et je vous livre le résultat de mes recherches :

- Le disque vinyle a beau être très rare, il est possible de l’acheter via Internet pour un prix dérisoire : entre 7 $ (chez Classic Vinyl) et 14 $ (sur eBay).

- La version sur CD n’existe tout simplement pas (et je sais pas pourquoi encore). Je suis donc très chanceux d’avoir ma copie maison sur CD ;-)

- J’ai trouvé la référence du vinyle sur le site de la Library of Congress : (voir l’image). Ça dit pas grand chose mais au moins, je suis arrivé à mettre une date sur le disque ; 1968.




J’en suis donc là ; pas beaucoup plus loin, mais j’ai tout de même fais quelques pas en avant dans ma recherche.


Compte de mots - 16 Janvier


Mauvais jour de fête.




Grande déception que ce «Jour de fête à l’hospice» de John Updike. Premier roman de cet auteur, ce livre aurait conquis la critique américaine et le public. Malheureusement pour moi, je n’ai pas embarqué dans cette histoire morne et sans rebondissement.

ce «Jour de fête» se déroule dans un hospice situé dans campagne entre le New Jersey et de la Pennsylvanie. La vie morne que mène les «vieux» est rompue une fois par année par la traditionnelle vente de charité.

«- Vous êtes ici dans une situation plutôt exposée
- Eh, si je n’étais pas exposé, qui est-ce qui me verrait ?
- Je veux dire simplement un peu plus haut le long de l’allée, dans l’ombre.
- Ma place habituelle est ici.
- Si vous le préférez ainsi... bien entendu il n’y a aucune différence.
»
P. 65

La monotonie de la vie en hospice en ce «jour de fête» est brisée par un orage et divers petits incidents banales et insignifiants. Un livre d’une rare banalité...


Jour de fête à l'hopice
John Updike
Titre original : The Poorhouse Fair
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Alain Delahaye
Paris, 2008. 274 pages.
Robert Laffont, Pavillons poche
ISBN : 9782221110805
CCR : 112.r/UPD


jeudi 14 janvier 2010

Commande - 14 Janvier


Chic, encore des livres !



Et comme si l’acquisition de 15 livres n’était pas assez (voir le billet plus bas), je m’apprête à acheter deux livres (neufs cette fois-ci) :


le plus récent roman de Martine Delvaux (Rose Amer)
le plus récent roman d’Éloi Paré (Sonate en fou mineur)

Je pense me rendre chez Raffin, rue St-Hubert pour acquérir les deux romans. Plus de nouvelles bientôt sur ma quête aux livres neufs.

Acquisitions - 14 Janvier



S'cusez la piètre qualité de cette photo...

Je suis passé chez mon libraire ce soir. Encore deux ou trois mois et il va définitivement fermer ses portes. Bien sur que ç’a m’attriste. C’est jamais drôle de voir fermer une librairie de quartier. Encore plus lorsque cette librairie est une véritable caverne d’Ali Baba, doublé d’un libraire érudit. En attendant, je profite des bas prix (oui, je sais, je suis un sale profiteur). Voici ce que j’ai rapporté dans ma besace - et quelques commentaires :

01. «Évolution, une théorie en crise» - Michael Denton (essai)
02. «Le syndrome de Pinocchio» - André Pratte (essai)
Souvenir du temps où Pratte n’était pas un fédéraliste vendu à Desmarais inc.
03. «Dashiell Hammett : Une vie» (biographie)
Je sais, je dis souvent que je lis pas de biographie...
04. «Les identités meurtrières» - Amin Maalouf (essai)
J’ai déjà débuté la lecture de ce livre ce soir : très bon.
05. «Le faucon de Malte» - Dashiell Hammett (roman noir)
Ensuite, je me tape le film avec Bogart dans le rôle de Sam Spade.
06. «Le Roi des Aulnes» - Michel Tournier (roman)
Parce que je dois lire un Fournier avant de mourir.
07. «L’île d’espérance» - E-M Remarque (roman)
Auteur de l’excellent roman «À l’ouest rien de nouveau».
08. «Les petits riens de la vie» - Grace Paley (nouvelles)
09. «Les quatre filles Wiselberger» - Fausta Cialente (récit)
10. «Journal inédit» - Sade (journal)
Une curiosité, sans plus. Je ne m’attends pas à de grandes révélations ici.
11. «Le club du mardi continue» - Agatha Christie (policier)
Que serait mes dimanches après-midi sans Agatha Christie ?
12. «La duchesse de Bloomsbury Street» - Helen Hanff (récit)
De cette auteur il vous faut absolument lire «84, Charing Cross Road».
13. «Arc de triomphe» - E-M Remarque (roman)
Vous l’ai-je dit, il a aussi écrit l’excellent roman «À l’ouest rien de nouveau».
14. «Le Breakfast du champion» - Kurt Vonnegut Jr (SF)
Un auteur phare de la SF
15. «À rebrousse-temps» - Philip K. Dick (SF)
Un auteur phare de la SF - ben oui, un autre !


Je cherche... - 14 Janvier


Est-ce qu’il y a un (ou une) spécialiste de Glenn Gould dans la salle ?



J’ai acquis, il y a de nombreuses années (et pour un prix dérisoire), un mystérieux disque vinyle (voir la photo) : il s’agit des Variations Goldberg de Bach par Glenn Gould (version 1955), mais en stéréo, ou pour être plus exact, en «stéréophonisation artificielle» (re-channeled for Stereo). Nul part je trouve trace de ce disque dans la discographie de Gould ! J’ai cherché du coté des écrits de Gould réunis et traduits par Bruno Monsaingeon, dans la biographie écrite par Otto Friedrich, («Life and variations»), dans «Glenn Gould A life in pictures». Absent aussi de la discographie de «Glenn Gould Entretiens avec Jonathan Cott». J’ai cherché dans Internet la cote du disque (MS 7096 Columbia). J’ai même cherché du coté de la Library of Congress Online Catalog puisque le disque possède un numéro de catalogue de la Library of Congress (R67-4234) : peine perdue. Je présume que le disque date de 1967. Si vous avez des informations, faut surtout pas hésiter à écrire dans les commentaires. Merci...

Glenn Gould
J.S. Bach - The Goldberg Variations
Columbia Masterworks Stereo MS 7096
Library of Congress catalog cadr number : R67-4234
Electronically re-channeled for stereo by Andrew Kazdin and Raymond Moore



Et pour éviter que ce disque très particulier ne tombe dans l’oubli, j’ai demandé à un ami de me faire une copie sur CD à partir du vinyle : j’ai donc l’immense chance de posséder en CD - et en MP3 aussi - cet enregistrement qui semble très rare.


dimanche 10 janvier 2010

Compte de mots - 10 Janvier






L’équilibre sacré ; la déception.

- Mise en garde -
Je m’attendais tellement à autre chose en abordant ce livre que je ne pouvais faire autrement que d’être déçu au fur et à mesure que je tournais les pages. Ce n’est donc pas le livre qui est mauvais, mais l’idée que je m’en faisait.


«Les étoiles, la terre, les cailloux, toutes formes de vie, en relation les unes avec les autres, forment un tout dans un rapport si intime qu’on ne peut comprendre un caillou sans avoir quelque compréhension de l’immense soleil.»

- Maria Montessori (P. 25)


Pendant les fêtes, je me suis tapé la lecture de «L’équilibre sacré : redécouvrir sa place dans la nature» (nouvelle édition) de David Suzuki. Un mot sur l’auteur : la réputation du scientifique n’est plus à faire je crois. Moins connu au Québec* que partout ailleurs au Canada, éminent environnementaliste, généticien et vulgarisateur scientifique (voir la série «The Nature of Things» télédiffusée sur la chaîne anglaise de la télévision de radio-Canada - la «CBC»), David Suzuki est célèbre dans le monde pour sa promotion des sciences et son activisme écologique.

Avec son livre «L’équilibre sacré...», je m’attendais à trouver un ouvrage sur la place de l’humain sur terre - et dans l’univers. Sa relation avec et dans la nature. Un ouvrage de réflexion quoi. Erreur ! Il s’agit plutôt d’une odyssée scientifique : du corps humain en passant pas l’astronomie ou la première loi de la thermodynamique, l’auteur nous entraîne sur les chemins de la science. De toutes les sciences en fait. Et plus qu’un survol, l’auteur entre parfois dans des explications passablement longues (quatre pages pour nous parler de la chaleur du corps humain !).
Mais par dessus tout, ce qui m’a agacé dans le livre, c’est le mythe de «l’indien** écolo» qui revient constamment ; comment l’indien vivait en accord avec la nature, comment l’indien ne faisait qu’un avec la nature, etc. : foutaises ! On le sait aujourd’hui, l’indien était nomade essentiellement parce qu’il souillait son environnement ; pollution des cours d’eau environnant, appauvrissement des ressources (terres, animaux, etc.). Nos indiens étaient donc contraint de «déménager» au bout de deux, trois ou cinq ans. Pour un livre aux prétentions scientifiques, c’est pas «fort» comme argument pour nous vanter les mérites des sociétés traditionnelles....

Bref, je suis sorti déçu de la lecture de ce livre. Peut-être pour les mauvaises raisons, mais en partie aussi pour sa mauvaise foi à toujours regarder les sociétés traditionnelles comme étant des modèles...



«L’équilibre sacré : redécouvrir sa place dans la nature» (nouvelle édition)
David Suzuki. Avec la collaboration d’Amanda McConnell
Titre original : The Sacred Balance
Fides, 2005. Traduit de l’anglais (Canada) par Jean Chapdelaine Gagnon.
ISBN : 9782762125207
CCR : à venir

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* Pierre Falardeau, cet homme toujours en colère et un brin raciste (je demeure poli), avait qualifié David Suzuki de «petit japanouille à barbiche» dans un hebdomadaire montréalais (le «Ici» en d’octobre 2008).

** je n’y arrive pas ; impossible pour moi de dire autochtones, peuple des premières nations ou autres mots forgés par les bien pensants de la langue. Pour moi, un indien ça demeure un indien. Eux-mêmes se définissent comme des indiens : un petit tour a Kanesatake ou Akwesasne vous le prouvera : à l’entrée du village on retrouve cette annonce: «This is an indian land»...

De retour... - 10 Janvier





Je suis de retour après deux semaines de... rhume. Rien de bien terrible ; je travaillais le jour, je lisais un peu le soir, mais je passais de terribles nuits blanches à tousser et moucher. C’est maintenant chose du passé ; je mouche encore un peu, mais au moins, je ne passe pas une boîte de papier mouchoirs par jour comme il m'arrivait de faire la semaine dernière - pas de blague !