mercredi 24 janvier 2007

Classification raisonnée – Deuxième partie

Classification raisonnée – Deuxième partie

- Si vous aboutissez ici pour la première fois, et pour une meilleure compréhension de la chose, je vous suggère fortement de débuter la lecture par la « Classification raisonnée – introduction » du 22 janvier 2007, suivi de Classification raisonnée - première partie » du 23 janvier 2007, un peu plus bas dans cette page.


SUITE
Après avoir vu les concepts de nationalité et de genre, nous allons explorer la notion de type :

NOTIONS - UN RAPPEL
Quelques notions à retenir pour bien comprendre la classification raisonnée :

- Le 0 (zéro) a toujours une valeur de « généralité »
- Le 9 a toujours un valeur « autres »
- Le code de classification est alphanumérique

- Le genre se décline numériquement, avec un seul chiffre, de 0 à 9
- La nationalité se décline numériquement, avec deux chiffres, de 00 et 99. Il est possible d’ajouter une décimale pour mieux cerner une position géographique spécifique (une province, un état...)



LA CLASSIFICATION RAISONNÉE : LE TYPE
Se décline alphabétiquement, avec une ou deux lettres, toujours en minuscule. Il est en lien direct avec le genre. En fait, il vient définir le genre.

Exemple 1 :
Le roman de l’auteur français Paul Guth, « Le naïf amoureux », se déclinerait de cette façon :

131.r

le premier chiffre (1) exprime le genre. Ici, la littérature
les deuxième et troisième chiffres (31) expriment la nationalité. Ici, la France puisque son générique 30 réfère à La Francophonie et 31 à la France.
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
La lettre (r) exprime le type. Ici, un roman.


Exemple 2 :
Le roman de l’auteur états-uniens Jack Kerouac*, « Sur la route », se déclinerait de cette façon :

112.r

le premier chiffre (1) exprime le genre. Ici, la littérature
les deuxième et troisième chiffres (12) expriment la nationalité. Ici, les États-Unis puisque son générique 10 réfère aux Amériques et 12 aux États-Unis.
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
La lettre (r) exprime le type. Ici, un roman.

* non, Jack Kerouac n’est pas né au Canada.


Exemple 3:
Le journal de l’auteur polonais Witold Gombrowicz, « Journal Tome 1, 1953-1958 », se déclinerait de cette façon :

154,1.j

le premier chiffre (1) exprime le genre. Ici, la littérature
les deuxième et troisième chiffres et la décimale 1 (54,1) expriment la nationalité. Ici, la Pologne puisque son générique 50 réfère aux pays slaves et 54,1 à la Pologne.
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
La lettre (j) exprime le type. Ici, un journal.



Il ne s’agit ici que d’exemples relié à la littérature. Allons-y avec au moins trois autres catégories :

Exemple 4 :
« Le chemin des nuages blancs (pèlerinages d'un moine bouddhiste au Tibet) » un livre de l’allemand Lama Anagarika Govinda

241.bo

le premier chiffre (2) exprime le genre. Ici, la Religion et les grands courants de pensées
les deuxième et troisième chiffres (41) expriment la nationalité. Ici, l’Allemagne puisque son générique 40 réfère aux pays européens* et 41 à l’Allemagne.
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
Les lettres (bo) exprime le type. Ici, le bouddhisme.
_______
* autres que francophonie et anglo-saxons

Exemple 5 :
« Vivre en forêt» de Paul Provencher

811,1.pa

le premier chiffre (8) exprime le genre. Ici, Arts de vivre, sports, loisirs et vie pratique.
les deuxième et troisième chiffres ainsi que la décimale (11,1) expriment la nationalité. Ici, le Québec
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
Les lettres (pa) exprime le type. Ici, le plein air.

Exemple 6 :
« Le tribunal Russell (le jugement de Stockholm) », collectif

021.gc

le premier chiffre (0) exprime le genre. Ici, généralités et actualités
les deuxième et troisième chiffres (21) expriment la nationalité. Ici, la Grande-Bretagne, lieu d’origine de Bertrand Russell, président de ce tribunal.
le point (.) vient séparer la nationalité du type.
Les lettres (gc) exprime le type. Ici, grands conflits.

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Nous venons de voir le concept de type et sa relation avec le concept de genre. Lors de ma prochaine intervention nous explorons le dernier concept de la classification raisonnée, le nom d’auteur.

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